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Claas Une année de stabilité

La digitalisation croissante du machinisme va imposer aux concessionnaires d'investir dans de nouvelles compétences.

Le réseau Claas évolue peu en 2023, comptabilisant toujours 59 concessionnaires au 1er janvier 2024. Claas France conserve également la même organisation : seuls deux ateliers ont fermé leurs portes, et un concessionnaire a changé sa dénomination.

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Après une année difficile en 2022 en termes de production dans les usines et de livraison, Claas a su rattraper son retard malgré un marché perturbé. Du côté des concessionnaires, aucune fermeture ni fusion sur le territoire. Le réseau compte donc autant de revendeurs qu’en 2022, soit 59. « Nous nous sommes attachés à retrouver une production de machines normale et donc un cadencement de livraison stable, et c’est chose faite », se félicite Franck Nowak, le directeur marque de Claas France. Cette dynamique s’est ressentie naturellement en 2023 et a permis à la filiale de développer des sujets importants tels que le numérique, en lien avec son réseau.

Accompagner la transition vers le digital

« Nos solutions digitales et numériques évoluent sans cesse, et notre objectif est d’en faire profiter à tous nos clients finaux », explique le directeur marque. Claas assiste donc les concessionnaires en proposant des formations et démonstrations au sein des points de vente ou directement sur son site d’Ymeray (Eure-et-Loir). « Une machine est facile à comprendre pour les utilisateurs. Le digital est moins évident et beaucoup moins concret, note Franck Nowak. Nous devons alors redoubler d’efforts pour communiquer et former les agriculteurs. » L’application Claas Connect fait partie de ces solutions. Elle permet de gérer les relations entre les clients et les concessions, voire avec la marque Claas directement. Ces derniers peuvent également piloter leur flotte de matériels pour anticiper les pannes ou prévoir l’achat de composants.

Une évolution du réseau à venir

Après une année stable, Claas risque de voir baisser son nombre de concessions en 2024. Cette baisse se traduira par une concentration et un agrandissement généralisé des entreprises du réseau. « Il n’y a pas de volonté de réduire le nombre de concessions, mais c’est une évolution naturelle, indique Franck Nowak. Nous avons, d’une part, des dirigeants sans succession et, d’autre part, une taille critique à atteindre pour répondre aux nouvelles exigences des clients. » En effet, les exploitations étant de plus en plus grosses, les gérants font évoluer leur matériel avec la digitalisation. Cela leur permet de bénéficier, par exemple, du suivi et de la gestion de leur parc de machines. Ces compétences particulières au sein des concessions demanderont à l’avenir un certain investissement qui sera facilité par une structure financière importante.

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